[vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_column_text]

Cette commission 2014 était animée par Maryline Wagino (Collège Havila, coordinatrice d’histoire-géographie) et s’est déroulée le vendredi 18 juillet 2014. Les enseignants présents à cette commission étaient les suivants : Glenda Cibone (remplaçante de Fabrice Toulec, collège Baganda), Kapia Wahmetu (Collège Do Néva), Maryline Wagino, Françoise Lawi (Collège Havila), Steeve Hmae (Lycée agricole Do Neva) Jacqueline Waia (Collège Taremen), Robett Naxue (Collège Hnaizianu).   Excusé : Collège Boaouva Kaleba.  Absent : collège Dö Mwà, lycée Do Kamo

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]

A. Brevet blanc ASEE 2014

L’animation secondaire de l’ASEE a formulé le souhait de faire passer les épreuves plus tôt (dates prévues : lundi 22 et mardi 23 septembre) puis d’échanger les copies pour les corrections ; le service pyschopédagogique  se chargeant de toute la logistique (récupérer les copies, faire les échanges, les récupérer et les renvoyer). Étant donné le retour tardif des copies dans les établissements, la commission propose de faire une correction regroupée à Nouméa avec des professeurs de tous les établissements ; les professeurs présents à la commission s’y engagent. La correction aurait lieu soit le vendredi 3 ou soit le vendredi 10 octobre (veille des vacances), dans les mêmes conditions qu’à la correction du diplôme national du brevet (DNB). Les échanges seraient profitables pour les enseignants débutants.

 Voici quelques remarques de cette commission :

  • L’avancée des programmes est variable selon les établissements suite à des progressions différentes et des retards. NB : Il sera impératif de finir les programmes pour une meilleure chance de réussite des élèves à l’examen.
  • Pour le Brevet blanc, il est convenu que les sujets porteront sur [contenu dévoilé après le brevet blanc].
  • L’an prochain, la commission se tiendra assez tôt après la rentrée et on cherchera à établir une progression commune et les stratégies pour boucler les programmes à tous les niveaux et obligatoirement en 3ème.
  • L’élaboration des sujets a été l’occasion d’échanger sur nos pratiques en classe et les types d’évaluations données. Les sujets seront en ligne après le Brevet blanc.

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]

B. Compétences en histoire, géographie et éducation civique

Un stage organisé par l’Inspecteur pédagogique régional (IPR) a eu lieu en mai 2014 et des fiches sont disponibles sur le site www.ac-noumea.nc ; consultez également d’autres sites académiques qui en proposent de très intéressantes de même que le site www.eduscol.fr avec en particulier les fiches du vade mecum .

  • Les repères
    Tout enseignant s’attache à faire acquérir pour chaque niveau et faire réviser ceux du/des niveau(x) précédent(s).Le travail en classe peut se faire sur une frise et un planisphère à compléter au cours de l’année en fonction de l’avancée des programmes ou au moment de révisions ou de corrections.En plus des exercices et évaluations habituels, on peut varier par des QCM, des devinettes… et donner du sens.
  • Les principaux verbes de consigne en Histoire-géorgaphie-éducation civique (HGEC)
    La maîtrise des consignes en HGEC est importante, l’élève doit comprendre ce qu’on lui demande pour donner la réponse attendue.On insiste sur la liste des 10 principales consignes.

image001

  • Le langage cartographique
    Les programmes indiquent les cartes de tous types et à toutes les échelleset les croquis à travailler; l’initiation dès la 6ème se poursuit par un approfondissement tant par la lecture que par la réalisation. Cette compétence est importante pour le brevet et le lycée :localiser, situer, discriminer-distinguer différents types d’espaces, organiser une légende, choisir les figurés…
    Les cartes et croquis sont à mémoriser pour permettre un raisonnement sur l’espace et petit à petit exercer un esprit critique mais aussi avoir une ouverture sur le monde.
  • Résumer une leçon par un schéma
    Les enseignants relèvent un problème récurrent de travail, d’apprentissage de leçons et de méthodologie. La plupart des manuels proposent en fin de chapitre un schéma qui résume les idées importantes, dates et notions. On peut travailler ainsi avec nos élèves.

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]

C. Développement construit au collège

On peut proposer une méthode à partir des 5 questions suivantes :

image009

Exemple pour la Première Guerre mondiale

image010

Ce travail commence dès la 6ème :

  • Les élèves rédigent quelques phrases puis progressivement, on augmente les exigences pour arriver à une vingtaine de lignes en 3ème.
  • Les élèves participent à la trace écrite de la leçon.
  • Pour les devoirs, il faut les habituer à travailler avec un brouillon, mettre les idées à partir des 5 W, les organiser … et se relire.

[/vc_column_text][vc_column_text]

D. Questions diverses

Les questions diverses ont porté sur :

•    L’histoire des Arts
•    Le concours du Petit Historien-Petit Géographe
•    Attention : c’est la dernière année pour passer le CAER interne avec la licence ; il faudra ensuite être titulaire du master 2. Pour tout renseignement, s’adresser à l’animation secondaire (malgouzou@gmail.com, r.vanhalle@asee.nc).

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

[vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_column_text]

Cette première commission de l’année 2013 était animée par Maryline Wagino et Marcel Coste (Coordonateurs Histoire et géographie, collège Havila et collège Boaouva Kaleba) et s’est déroulée les vendredi 7 et samedi 8 juin. Les professeurs présents à cette commission étaient les suivants : Kapia Wahmetu (Collège Do Neva), Pierre N’gaiohni (Collège Eben Eza), Maryline Wagino et Farah Lawi (Collège Havila), Mireille Wamo (Collège Hnaizianu),  Marcel Coste (Collège Boaouva Kaleba). Non représentés : collèges Baganda, Dö Mwà et Taremen.

 

Remarque : les responsables regrettent que tous les collèges n’étaient pas représentés.  La Commission est un moment de concertation et d’échanges et celle-ci était particulièrement importante par la visite du Congrès et l’élaboration du Brevet blanc. Si la date ne convenait pas, elle aurait pu être modifiée suite à une demande.

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_column_text]

A. Visite du Congrès

Avec seulement 4 enseignants, la visite a été maintenue.

M. Turaud, actuellement collaborateur du président du Congrès nous a reçus pour une visite durant presque 3 heures.

Un diaporama est disponible en pièce jointe au compte-rendu. Nous n’avons pas rencontré d’élu mais la visite a été très intéressante. En effet, le fonctionnement du Congrès expliqué par un juriste est un bon complément à notre enseignement et utile pour tout citoyen calédonien.

Les séances du congrès sont diffusées sur le site www.congres.nc

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_column_text]

B. Tests de 6ème 2013

Les résultats sont disponibles sur le site de l’ASEE. (Un mot de passe est nécessaire pour la consultation des résultats par élève.)

RangNomPrénomHistoireGéographieMoyenne
1CollègeBoaouva Kaleba7.511.59.5
2CollègeHavila8.39.28.8
3CollègeHnaizianu8.38.18.2
4CollègeDö Mwà6.36.26.2
5CollègeDo Néva5.16.86.2
AllianceScolaire7.78.58.1

Cliquez sur le lien suivant pour obtenir les résultats détaillés par établissement, par classe : Résultats en ligne (mot de passe sur demande à la direction)

Seuls 5 établissements ont renvoyé leurs résultats : Boaouva Kaleba, Dö Mwà, Do Neva, Havila et Hnaizianu. La discussion s’en trouve forcément limitée …

Voici les remarques concernant le test :
  • Cette année, l’ordre des exercices a été modifié et semble mieux convenir aux élèves.
  • La nouvelle grille de notation des items n’a pas pu se faire ; elle sera mise au point avec Michel Malgouzou.
  • Il est toujours possible de retravailler les sujets ou les questions selon la demande des enseignants. Pour cela, il suffit de contacter un des responsables Marcel ou Maryline ; la discussion et la décision seront prises en Commission.
  • L’intérêt d’une concertation collège-primaire et la maîtrise du français ont été soulevés.

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_column_text]

C. Programmes en lien avec l’histoire des arts et le socle commun

Même si on en parle moins, le socle commun reste un enjeu central de notre enseignement : aider l’élève quel que soit son niveau à progresser et  à construire des compétences.

Les programmes indiquent les démarches à suivre, les nouveaux manuels sont une aide précieuse pour les cours et les évaluations.

En histoire-géographie/éducation civique, nous validons en partie la compétence 1 : maîtrise de la langue (4 points attribués au Diplôme national du brevet [DNB]) ; la compétence 5 : culture humaniste et la compétence 6 : compétences sociales et civiques.

L’histoire des arts, enseignement pluridisciplinaire, s’inscrit dans les programmes et les objectifs du socle commun. Après un tour de table sur les expériences dans les collèges, il a été rappelé l’importance de l’histoire des arts :

  • dans sa participation à l’éducation au patrimoine : le patrimoine local doit être mis en avant.
  • dans l’acquisition des compétences méthodologiques, en particulier l’analyse de l’image (place importante de la caricature en histoire, au DNB).
  • le croisement d’œuvres et de regards parce que les œuvres sont de nature différente et parce que différentes disciplines interviennent ; permettant ainsi différents points de vue pour une même œuvre ou un même thème.
  • l’approche critique : en plus du point de vue personnel (j’aime ou je n’aime pas) qu’il faut argumenter, on invite les élèves à développer leur curiosité et leur sensibilité et à s’exercer à porter un jugement.

Tous les manuels proposent des itinéraires en Histoire des Arts, il ne faut pas se laisser entraîner par la multitude des possibilités mais faire des choix raisonnés en concertation avec l’équipe pédagogique et adaptés aux élèves.

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_column_text]

D. La classe « Défense et sécurité globales »

Le trinôme académique : les Armées, l’Éducation nationale et l’IHEDN (l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale) permet par une convention la mise en place de la classe « Défense et sécurité globales ».

Le dispositif s’adresse plutôt à des élèves en difficulté mais avec des élèves motivés, il peut se décliner en option ou en classe PAC et nécessite un travail d’équipe. Des expériences pédagogiques sont visibles sur internet ; en NC, le collège de Magenta a une classe de 3ème Défense et mis en ligne son expérience :

http://www.ac-noumea.nc/magenta/magenta/la_classe_defense_6479.htm

 

http://eduscol.education.fr/cid45592/le-partenariat-defense-et-securite-globales.html

 

http://www.defense.ac-versailles.fr/spip.php?article63

Mais la défense n’est pas réductible à sa dimension militaire, la défense des populations face aux risques naturels, industriels ou sanitaires ou encore la défense du patrimoine culturel sont d’autres pistes possibles. La classe Défense peut être l’occasion de sensibiliser les élèves sur les questions liées à l’insularité et la vulnérabilité des milieux calédoniens mais également de découvrir des métiers liés à l’environnement, à la défense civile.

Dans un contexte de baisse d’effectifs et d’emploi du temps incomplet, les professeurs peuvent y trouver un intérêt.

Personne ressource : Mme Brigitte Haynaut, CPE au collège de Magenta et membre de l’IHEDN.

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_column_text]

E. Nouveau diplôme national du brevet 2013

Il est complètement modifié dans sa forme ; il concerne la série générale (et non plus collège) et la série professionnelle.

  • Le candidat répond sur le sujet lui-même (une dizaine de pages à compléter et à rendre en fin d’examen).
  • Toutes les questions comportent un intitulé et un cadre (avec des lignes), dans lequel l’élève inscrit sa réponse.
  • Les trois disciplines sont obligatoirement interrogées (plus de choix entre l’histoire et la géographie) : chaque partie correspondant à une discipline est divisée en 2 sous-parties :
    • la 1ère sous-partie comprend des questions : repères historiques, spatiaux et valeurs, principes respectivement aux disciplines puis des questions sur les chapitres des programmes,
    • la 2ème sous-partie est un travail sur un document avec un questionnement.
  • Les repères ne sont donc plus l’objet d’un exercice mais sont intégrés dans chaque discipline et le paragraphe argumenté disparaît.
  • La question qui porte sur un développement construit est associée à un cadre d’une vingtaine de lignes ; il est donné dans une partie, en histoire ou en géographie.
  • Une tâche cartographique est obligatoirement à réaliser en géographie, soit en question, soit dans la sous-partie « travail sur un document ».
  • Le barème des questions est laissé à l’appréciation des concepteurs des sujets ; la seule indication est d’accorder 13 points à l’histoire, 13 points à la géographie, 10 à l’éducation civique et 4 pour la maîtrise de la langue française. On veillera à équilibrer les difficultés.
  • Cette nouvelle organisation des sujets permet ainsi de proposer des exercices variés et portant sur tous les chapitres des programmes. Mais des questions hétéroclites, des consignes variées, sans thématique commune peuvent désarmer le candidat ; il nous faut donc préparer nos élèves.

 

Rappel : un stage est organisé avec l’IPR sur la préparation du DNB, l’inscription est close depuis peu.

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_column_text]

F. Brevet blanc de l’Alliance Scolaire (ASEE)

L’étude des sujets zéro en série générale édités par Eduscol et le sujet donné à Pondichéry en mai dernier confirme l’aspect hétéroclite des questions, la déconnexion entre les questions et le travail sur document et la nécessité pour les élèves d’une lecture attentive des consignes.

Le Brevet blanc de l’ASEE devant être passé entre fin septembre et début octobre, il est convenu d’élaborer le sujet :

  • en Histoire : sur les parties 1, 2 et 3 du programme (exclus « la vie politique en France »),
  • en Géographie : idem (exclus « le rôle mondial de la France et de l’Union européenne »),
  • en  Éducation civique : sur les parties 1 et 2 (exclus « la Défense et la paix »)

Le sujet est bien avancé : les thèmes, les documents et la partie liée aux programmes adaptés sont définis, les questions et consignes restent à formuler plus précisément. On ne peut pas les indiquer sur le compte-rendu car il sera en ligne, ceux qui souhaitent plus d’informations ou qui ont des propositions peuvent contacter Maryline ou Marcel.

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_column_text]

G. Informations diverses

  • Conférence de Stéphane Minvielle, maître de conférence, IUFM-NC : « Enseigner les sociétés coloniales en Nouvelle-Calédonie » ; Mercredi 19 juin à 17 Heures à la Salle de conférences de l’IUFM au 125 av James Cook à Nouville.
  • Les 25 ans des Accords Matignon célébrés au Congrès les 26, 27, 28 juin par les Journées Portes Ouvertes : visites des scolaires en journée et conférences tous les soirs d’Alain Christnacht, de juristes …
  • Les enseignants intéressés par une inscription CAER (CAPES interne du privé) doivent se faire connaître auprès de Michel Malgouzou. Une formation peut être mise en place ou une aide pour l’élaboration du dossier RAEP (Reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle) puis pour la préparation à l’épreuve orale.
  • Le D.U d’Histoire des Arts en Océanie à l’U.N.C. : possibilité de demander une formation pour suivre le module qui nous intéresse : « Histoire des arts océaniens » ou  « Patrimoines océanien et néo-calédonien » tout en bénéficiant de 80 % de son salaire. Si un enseignant d’HGEC est intéressé, il doit se faire connaître.

Maryline Wagino et Marcel Coste

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Cette première commission de l’année 2012 était animée par Maryline Wagino et Marcel Coste (Coordonateurs Histoire et géographie, collège Havila et collège Boaouva Kaleba). Les professeurs présents à cette commission étaient les suivants : Kapia Wahmetu et Ludmilla Gnavit (Collège Do Neva), Pierre N’gaiohni (Collège Eben Eza), Maryline Wagino (Collège Havila), Robert Naxue (Collège Hnaizianu), Yaelle Tautuu (Collège Taremen), Irwin Assawa (Lycée agricole de Do Neva), Marcel Coste (Collège Boaouva Kaleba). Non représentés : collèges Baganda, Dö Mwà et lycée Do Kamo.

l
A télécharger  : [download id= »26″]

EnseignantEtablissementEmail
Maryline WaginoCollège Havilafmwagino@nautile.nc
Robetr NaxueCollège Hnaizianucebureso@yahoo.fr
Yaelle TautuuCollège Taremenleya.tau@live.fr
Kapia WahmetuCollège Do Nevadonevacollege@yahoo.fr
Marcel CosteCollège Boaouva Kalebamarcelcoste@laposte.net
Irwin AssawaLycée agricole Do Nevairwinassawa@gmail.com
Pierre N'gaiohniCollège Eben Ezapierre.ngaiohni@hotmail.fr


A. Tests de 6ème 2012

Les résultats sont disponibles sur le site de l’ASEE avec ceux de français et de mathématiques.

RangNomFrançaisMathématiquesHistoire-géographieMoyenne
1Hnaizianu43.2 %47.0 %56.8 %49.0 %
2Eben Eza46.0 %41.8 %45.9 %44.6 %
3Havila45.4 %46.7 %36.1 %42.7 %
4Taremen46.3 %34.7 %43.6 %41.5 %
5Do Neva49.5 %37.1 %31.2 %39.3 %
6Boaouva Kaleba42.3 %39.3 %34.9 %38.8 %
7Baganda37.3 %38.7 %37.3 %37.8 %
8Dö Mwà43.3 %33.8 %26.4 %34.5 %
-ASEE44.0 %39.9 %39.0 %41.0 %

RangNomFrançaisMathématiquesHistoire-géographieMoyenne
1Hnaizianu8.69.411.49.8
2Eben Eza9.28.49.28.9
3Havila9.19.37.28.5
4Taremen9.36.98.78.3
5Do Neva9.97.46.27.9
6Boaouva Kaleba8.57.97.07.8
7Baganda7.57.77.57.6
8Dö Mwà8.76.85.36.9
-ASEE8.88.07.88.2

Cliquez sur le lien suivant pour obtenir les résultats détaillés par établissement, par classe : Résultats en ligne (mot de passe sur demande à la direction)

Il est rappelé que :

  • les tests sont des tests-diagnostic à l’entrée en 6ème et que durant l’année, les programmes sont l’occasion de revoir les repères et consolider les bases méthodologiques ; il faut prévoir 1 heure pour chaque test d’histoire et de géographie.
  • D’autre part, pour que la comparaison des résultats soit pertinente, les conditions de passage doivent être les mêmes dans tous les collèges.
Il est donc convenu que :
  • l’année en 6ème  commence par l’éducation civique avec pour 1er thème « le collégien » ; ce qui se justifie d’autant plus avec l’accueil de l’élève à la rentrée. Ainsi, celui-ci prend ses marques dans le collège et dans la classe sans aborder ni l’histoire ni la géographie.
  • dans les collèges ayant plusieurs classes de 6ème, il faut faire passer les tests dans le même créneau horaire. Dans ce cas, le professeur  d’histoire et géographie a la charge de communiquer avec le collègue ou le surveillant qui fera passer le test et lui expliquer les consignes. Puis, au moment du test en classe, les consignes sont données clairement à tous les élèves sans explication ou aide aux élèves. Car il s’agit aussi d’évaluer leurs capacités à lire et comprendre les consignes.

Les tests doivent être en cohérence avec les nouveaux programmes du primaire qui sont disponibles sur le site de la DENC Direction de l’enseignement de la Nouvelle-Calédonie. C’est pourquoi certaines questions relevant des repères chronologiques ont été revues : ex. 1988 : Accords de Matignon et non plus 26 juin 1988. De même, l’ordre des exercices  sera modifié pour une approche plus didactique.

Suite à la proposition de Michel Malgouzou, une nouvelle mise en page ainsi qu’une modification de l’évaluation permettra la mise au format J’ADE. Michel assurera tout l’aspect technique et nous demandera de faire le suivi et la relecture attentive. L’idée de relier les 2 tests dans un même livret n’est pas retenue car les tests sont passés en 2 heures distinctes et l’élève pourrait être tenté de regarder ou faire la seconde épreuve dès la 1ère heure. On gardera donc les tests en 2 parties séparées.

 

B. Les nouveaux programmes de 4ème en histoire et géographie

Mis en place à la suite de notre stage avec l’IPR en octobre 2011.

En annexe : les programmes nationaux et les programmes néo-calédoniens sont disponibles dans ce fichier zip : [download id= »26″]

Ils sont dans la continuité des programmes de 6ème  et de 5ème ; il faut penser à  enseigner dans le même esprit.

Il faut bien lire les programmes qui indiquent la démarche à suivre selon les chapitres.


En histoire, enseigner à partir des entrées : choix entre des études au sein d’un thème ou partir d’exemples.

En géographie, enseigner par études de cas et la démarche inductive. Ce n’est pas une démarche scientifique mais pédagogique : on passe du concret à l’abstraction, de l’étude de cas à la généralisation avec des concepts qu’on illustre ensuite avec des exemples.

En éducation civique, enseigner par une mise en situation, du particulier à l’universel. Cela permet de passer du concret pour les élèves à la généralisation ; d’une situation vécue aux textes de loi.

Problématiser la leçon, donner du sens à chacun des thèmes : une question est posée au début de la séance et il nous faut y répondre dans l’heure.

S’appuyer sur les compétences du socle commun
Intégrer le socle commun pour définir les objectifs d’apprentissage et bâtir les évaluations ; chercher à mettre en œuvre les compétences de manière transversale.

Intégrer l’enseignement de l’histoire des arts
Sans heures attribuées, l’histoire des arts (HiDA) est déjà dans nos programmes mais il faut le faire avec d’autres professeurs : 2 ou 3 thèmes à travailler en commun avec d’autres professeurs et 5,6 par an dans notre discipline avec les élèves.

S’appuyer sur les fiches eduscol « ressources pour faire la classe » disponibles sur internet. On peut aussi consulter le site : www.ac-besancon.fr
Pour chaque chapitre, une aide à la mise en œuvre des programmes est disponible : problématiques / des supports d’étude – études de cas – possibles / Une mise en perspective / Pièges à éviter / Pour aller plus loin : bibliographie ou sitographie.

La parité obligatoire est à respecter dans le découpage horaire entre l’histoire et la géographie. Sur 100 heures d’enseignement par an : (évaluations incluses) : 40 heures en histoire ; 40 heures en géographie ; 20 heures en éducation civique.

Histoire

Le programme est resserré sur 2 siècles : les XVIII° et XIX° siècles.

On enseigne les révolutions (française, politiques et industrielle) avec l’idée de rupture. Le temps est structuré par des périodes et des événements.

On évitera de :

  • consacrer trop de temps à une approche factuelle dans les ruptures révolutionnaires ; d’où l’obligation de problématiser et simplifier
  • sacrifier le XIX° siècle : il faut lui consacrer 50% du temps d’enseignement. Le XIX° siècle est important pour comprendre le XX°, il voit la 1ère mondialisation se dérouler.
  • « recycler » l’ancien programme.

 

Géographie

On étudie des « approches » de la mondialisation et non « la mondialisation », des approches selon 3 principes :

  • La mondialisation est la grille de lecture du monde la plus opérante avec celle du développement durable dès la 5ème car on comprend l’interaction des acteurs.
  • Étudier la mondialisation en géo, c’est lire des réalités spatiales à différentes échelles : analyse systémique, spatiale et sociale de la mondialisation ; le point clé du raisonnement géographique est le jeu central des échelles. Il existe des liens entre les territoires, ce ne sont pas des isolats.
  • L’importance de la notion de réseaux : la superposition d’une logique de réseau au-dessus de la logique ancienne ; les territoires se recomposent à toutes les échelles.

Avec les élèves

  • Le fil conducteur: la mondialisation et ses effets sur les territoires.
  • La mondialisation crée des solidarités et des concurrences, donc une hiérarchisation.
  • La mondialisation est mise en images(cartes, croquis, photos, paysages) dans les études de cas et les exemples.
  • Initiation au langage cartographique : 3 croquis obligatoires (non limité) : pôles et flux majeurs des échanges mondiaux, organisation du territoire des Etats-Unis et organisation du territoire d’un pays émergent) et élaboration progressif d’un croquis de l’organisation du monde actuel à partir des études de cas.
  • Les Etats-Unis sont étudiés à partir d’exemples mais dans le prisme de la mondialisation.
  • La partie III – Questions sur la mondialisation peut être traitée en cours d’année (après les firmes transnationales (FTN) par exemple).

 

La classe de 4ème poursuit ainsi les nouveaux programmes mis en place depuis 2009 en 6ème où les entrées dans un thème se font toujours par un exemple représentatif en histoire et par les études de cas en géographie. Avec le même problème de la difficulté de la mise en perspective car il faut éviter que les élèves ne prennent l’exemple et le cas étudié pour modèle. Mais àsuivre la méthode inductive qui part toujours et exclusivement du particulier, on risque de mener les élèves à une seule démarche intellectuelle : la généralisation abusive voire la caricature … à nous de veiller à toujours bien nuancer.

Et comment donner un sens à un cours d’histoire sans repères dans le temps c’est-à-dire sans chronologie où le programme est découpé en thèmes ? Par ailleurs, quelle est la place des programmes adaptés dans ces nouveaux programmes ? L’histoire ou la géographie locales ou régionales ne sont étudiées qu’à travers d’exemples et d’études de cas selon des thèmes imposés par les programmes nationaux et non plus pour elles-mêmes. À l’heure du transfert de compétences, n’est-ce pas un recul ?

La classe de 3ème est le dernier niveau des nouveaux programmes d’Histoire-géographie | Education civique (HGEC) qui laissent une grande place à l’histoire politique et institutionnelle (émergence des cités-États en 6ème, l’évolution politique de la France de 1815 à 1914 en 4ème, la vie politique en France au XX° siècle en 3ème). L’histoire politique et militaire est privilégiée à l’histoire sociale et aux faits matériels et les apprentissages basés sur des concepts abstraitssont assez difficiles pour les élèves.

En annexe, les nouveaux programmes 3ème : l’histoire porte sur le XX° siècle à partir de thèmes sur les grandes mutations scientifiques et technologiques, économiques et sociales puis les guerres et les régimes totalitaires, la géopolitique mondiale depuis 1945 et la vie politique de la France ; la géographie porte sur la France et l’Union européenne.

l

C. L’histoire des arts en classe de troisième

Un tour de table a permis d’échanger sur les expériences dans chaque établissement depuis 2010. Cette année, de nouvelles modalités sont définies pour l’oral en 3ème.

En annexe : la circulaire de novembre 2011 et la note de service de l’IPR d’Arts Plastiques.

À consulter : compte rendu de la Commission d’Arts Plastiques 2012

Mise en place L’Histoire des arts (HiDA) s’appuie sur des œuvres d’art connues et reconnues au niveau mondial, national ou local.Les professeurs déterminent un corpus d’œuvres (8 à 10 œuvres en 3èmequi appartiennent à des champs artistiques variés. Une œuvre est étudiée par au moins 2 professeurs : chaque enseignant étudie l’œuvre dans son cours selon sa programmation, à son rythme avec les approches de sa discipline. À partir des cours différents, l’élève construit un « regard croisé » sur l’œuvre et fait une synthèse qu’il pourra présenter pour l’examen oral. D’autres œuvres peuvent compléter ce corpus, les enseignants peuvent aussi choisir des œuvres à partir de thématiques communes. Par leur travail, les élèves développent leur curiosité et leur sensibilité artistiques ainsi que leur prise de parole organisée (compétences C1: maîtrise de la langue française  /  C5 : culture humaniste  /  C7 : autonomie et responsabilité développées).

Les équipes pédagogiques suivent les élèves et définissent la nature, la forme et la quantité de travail personnel :

  • exposé, diaporama, collage, planche documentaire, performance musicale ou théâtrale…
  • travail de synthèse sur une œuvre étudiée en classe par plusieurs disciplines
  • ou travail de recherches personnelles autour d’une œuvre ou d’un aspect de la thématique si le travail a été amorcé en classe ; dans ce cas, les professeurs aident à la réalisation de ce travail

Le cahier d’HiDA ou une clé USB permet de garder la trace des apprentissages, des productions personnelles, des œuvres étudiées en classe et les références partagées avec d’autres disciplines mais aussi des éléments personnels liés à des recherches, des expositions, des sorties pédagogiques et culturelles …

Sur le bulletin, une appréciation est portée.

Pour l’oral d’examen, chaque candidat ou groupe de candidats doit présenter une liste de 5 « objets d’étude » avec, s’il le souhaite, un dossier. La liste est validée par les professeurs et déposée cinq jours avant la date prévue de l’épreuve.

Rappels

  • « tout objet d’étude » est abordé durant l’année. Par exemple, une ou plusieurs œuvres d’art du patrimoine local, national ou mondial, le travail d’un artiste, un mouvement artistique, une manifestation artistique ou culturelle …
  • « tout objet d’étude » peut s’appuyer sur un ou plusieurs documents
  • ou sur une réalisation personnelle ou collective : dossier, diaporama, vidéo, expo …
  • Le dossier reste facultatif.
  • Sur les 5 objets d’étude, l’élève doit choisir au moins 3 des 6 domaines artistiques et 1 ou 2 objets d’étude peuvent porter avant le XX° siècle. En 3ème, la période étudiée est le XX° siècle mais l’élève peut faire référence à des œuvres antérieures si elles ont un lien avec celle(s) étudiée(s), le cadre temporel doit rester souple.

 Modalités de l’oral

  • Le candidat recevra une convocation individuelle pour l’examen oral et sa famille est prévenue au 2ème trimestre.
  • L’élève peut présenter une candidature individuelle ou en binôme ; l’évaluation est alors individuelle en fonction de la prestation orale de chaque candidat.
  • Le jury est composé de 2 professeurs dont l’un d’arts plastiques, d’histoire ou de français et l’autre est un professeur qui n’a pas encadré la préparation du candidat.
  • L’épreuve orale sera organisée au cours d’une journée banalisée.
  • La note obtenue par le candidat ne sera transmise ni à l’élève ni à sa famille.
  • Le jury choisira un des sujets présentés sur la liste des 5 objets d’étude par l’élève.
  • Les élèves seront informés des critères d’évaluation utilisés.

L’épreuve orale se compose de deux parties :

1. L’exposé devant le jury : durant 5 minutes, l’élève présente et analyse une œuvre qu’il a choisie et qui peut être complétée par une réalisation personnelle. Il ne doit pas réciter et sera valorisé s’il s’appuie sur un travail personnel, une production, une réalisation pour mettre en valeur ses connaissances et ses compétences ex. un diaporama ou une vidéo.

2. L’entretien avec le jury durant 5 minutes cherche à combler les manques de l’exposé, le compléter ou l’enrichir.

La note d’examen et l’appréciation tiennent compte des 2 parties de l’oral. La production personnelle ou la prestation ne sont pas évaluées en tant que telles, le jury n’évalue pas la qualité technique de la production ou de la prestation ou les choix de l’élève mais la pertinence, les raisons de sa réalisation et de ses choix et les élèves doivent être mis au courant de la grille d’évaluation et des critères retenus.

ll

D. Nouveau diplôme national du brevet 2013

Selon le B.O. n° 13 du 29-3-2012, la nature des épreuves d’HGEC est modifiée. Elle dure toujours 2 heures et se compose de 3 parties distinctes et obligatoires :

  • La partie Histoire notée sur 13 est constituée des questions sur des repères chronologiques ; des questions sur le programme dont l’une d’elles devra être développée ; une étude de document lié au programme où l’élève est guidé par des questions ou des consignes, avec éventuellement un regard critique à apporter (intérêt ou limites du document).
  • La partie Géographie notée sur 13 est constituée desquestions sur des repères spatiaux ; des questions sur le programme dont l’une d’elles devra être développée ; une étude de document lié au programme où l’élève est guidé par des questions ou des consignes, avec éventuellement une tâche cartographique simple à réaliser.
  • La partie Éducation civique notée sur 10 est constituée de questions sur les valeurs, principes, notions, acteurs ; des questions ou consignes sur un document lié au programme.

La maîtrise de la langue est notée sur 4 points.

Ce nouveau diplôme national du brevet (DNB) sera mis en place en juin 2013 en métropole, d’ici là, il est possible de  consulter les sites académiques, lire les forums et se procurer des annales.En HGEC, les nouvelles épreuves seront liées aux nouveaux programmes de 3ème applicables en 2013.

On peut déplorer la disparition du paragraphe argumenté, cet exercice de rédaction raisonnée qu’il ne faudra toutefois pas négliger pour préparer le lycée et remarquer que pour les 3 épreuves, le travail demandé ne porte que sur un seul document. Les exigences semblent moins grandes : plus de mise en relation de 2 ou 3 documents,  incitation à la récitation plus qu’à la réflexion…


l

E. Nouveau CAER-CAPES interne

L’épreuve d’admissibilité du Capes interne/Caer d’histoire et géographie est modifiée (J.O.du 3 mai 2011). Les épreuves écrites sont remplacées par la constitution d’un dossier de «reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle» (RAEP) par le candidat.

Au moment de l’inscription, le candidat choisit dans quelle discipline va porter son dossier RAEP, soit sur l’histoire, soit sur la géographie. L’épreuve d’admission reste sensiblement la même : l’« analyse d’une situation d’éducation » à partir d’un dossier proposé par le jury dans la discipline, histoire ou géographie, non choisie pour l’épreuve d’admissibilité.

  • La première partie (2 pages dactylographiées maximum) décrit les responsabilités confiées au candidat dans les différentes étapes de son parcours professionnel. Elle est importante et à lier à la seconde partie.
  • La seconde partie (6 pages dactylographiées maximum) est disciplinaire et fait état d’une « analyse précise », une séance, voire une séquence qui met en évidence :
    • les apprentissages
    • les objectifs
    • les progressions
    • les résultats de cette réalisation

Le candidat peut joindre des exemples de travaux d’élèves (2 pages maximum).

Les critères d’appréciation du jury porteront sur :

  • la pertinence du choix de l’activité décrite ;
  • la maîtrise des enjeux scientifiques, didactiques et pédagogiques de l’activité décrite ;
  • la structuration du propos ;
  • la prise de recul dans l’analyse de la situation exposée ;
  • la justification argumentée des choix didactiques et pédagogiques opérés ;
  • la qualité de l’expression et la maîtrise de l’orthographe et de la syntaxe.

Le dossier doit respecter des consignes de dactylographie : en Arial 11, interligne simple, sur papier de format 21 × 29,7 cm et de présentation : dimension des marges : droite et gauche : 2,5 cm ; à partir du bord (en-tête et pied de page) : 1,25 cm ; sans retrait en début de paragraphe.

Le dossier de RAEP est à retourner en double exemplaire au Ministère avant le 1er  février et doit être signée par le chef d’établissement (Directeur du collège). Il faut donc prendre ses précautions avant le départ des grandes vacances.

 Quelques conseils

– Consulter régulièrement le site du Ministère de l’éducation nationale (http://eduscol.education.fr/) et les sites disciplinaires académiques, participer aux formations : l’APEP (via l’ASEE) en propose une en fin d’année (1ère session le vendredi 24 août 2012).

– Bien choisir la situation pédagogique présentée : Séquence ? Séance ? Démarche ? Documents ? Mise en œuvre ? Évaluation ?

– Montrer ce qui a été construit et les effets de l’activité sur les élèves.

– Être attentif à la dimension scientifique ; à la qualité des documents utilisés en classe ; à la cohérence du dossier.

Pièges à éviter

  • Méconnaissance des programmes et référentiels, des grands enjeux scientifiques de la discipline, des grandes problématiques, des démarches en cours dans la discipline.
  • Faire un « copier / coller » d’une séquence ou séance trouvée sur un site Internet.
  • Utiliser une séquence ou séance que le candidat n’a pas mise en œuvre ou observée.
  • Proposer une séquence ou une séance irréalisable, trop restreinte ou trop vaste.
  • Construire un dossier uniquement descriptif sans analyse et sans prise de recul.
  • Utiliser un « métalangage » pour impressionner le jury.

l

F. Questions diverses

L’inscription aux stages du PAF : « les nouveaux programmes 3ème »  avec l’IPR où il sera certainement question du nouveau DNB ; les « TICE en Histoire et géographie» ; en éducation civique « enseigner la justice » avec l’intervention de professionnels de la justice sur l’exercice de la justice en NC, le droit coutumier et la justice des mineurs ; et des stages en histoire des arts …

Le thème sur « le socle commun des connaissances et des compétences » n’a pas pu être débattu par manque de temps. Il a simplement été rappelé que :

 

  • le livret personnel de compétences est obligatoire pour l’obtention du DNB
  • une discipline participe à l’acquisition de plusieurs compétences
  • l’acquisition d’une compétence demande laparticipation de plusieurs disciplines

Pour sa mise en place, les équipes disciplinaires et pédagogiques doivent se concerter et s’accorder sur les critères communs de réussite.

 

Chaque professeur doit donc :

 

    • définir les items qui font l’objet d’un apprentissage et d’une évaluation
    • expliciter ces items auprès des élèves et préciser les critères de réussite
    •  utiliser un outil de recueil et de suivi des réussites des élèves
    • informer l’élève sur ce suivipour le rendre acteur et responsable de sa propre formation.

Maryline Wagino et Marcel Coste

Cette première commission de l’année 2010 était animée par Maryline Wagino et Marcel Coste. Les professeurs présents à cette commission étaient les suivants : Marcel Coste (Boaouva Kaleba), Henri Lalie (Do Kamo), Kapia Wahmetu, Ludmila Gnavit (Do Neva), Nathalie Qanun (Eben Eza), Françoise Lawi, Maryline Wagino (Havila), Jacqueline Waia (Taremen). Les établissements non représentés étaient les suivants : Baganda, Dö Mwà et Hnaizianu

A. Quoi de neuf au lycée ? intervention de Henri Lalié

A1. Nouveaux programmes de Seconde et réforme à la rentrée 2011
Quelques changements surtout en histoire et quelques nouveautés :

  • les enseignements d’exploration
    Les élèves doivent en choisir deux parmi une dizaine pour déterminer la série qu’ils vont suivre après la seconde ; comme les IDD, ils s’organisent en domaines et les professeurs d’histoire et géographie peuvent intervenir dans Littérature et société, avec le professeur de français et Création et activités artistiques : patrimoines en équipe pluridisciplinaire (histoire, français, arts plastiques, musique …) Bloc de 3h pour travailler en projet et différemment des cours classiques (sortie, recherche, intervenant, prise de parole comme les TPE et IDD)
  • l’accompagnement individualisé
    2h, une forme de tutorat (suite aux modules supprimés) en place de la seconde à la terminale (méthodologie, soutien, approfondissement comme les études dirigées

L’enseignement est organisé en semestres, avec des groupes qui peuvent changer … encore de nombreux aspects qui ne sont pas maîtrisés actuellement.
Difficultés de la mise en place : emploi du temps (bloc de 3h, plusieurs profs…) qui est amené à être changé …  et problème  de budget (pour les sorties, les intervenants). Autre problème : les langues avec stage linguistique,  laboratoire de langues à mettre en place mais problème de budget. La spécificité du Lycée Do Kamo demeure avec les langues régionales obligatoires.

A2. Histoire et géographie en série scientifique (S)
3 heures en seconde mais suppression des modules
4 heures en première avec épreuve anticipée à passer comme le français
2 heures  en option en Terminale  (problème pour la formation des citoyens, futurs décideurs)

A3. Lycée professionnel
De plus en plus d’élèves en Lycée professionnel dès la seconde avec un stage à faire. Problème  pour trouver des entreprises d’accueil et besoin de salles plus nombreuses. D’où le choix de formations qui ne nécessitent pas de locaux telles que exploitation des transports ou archi-habitat (ex : besoin d’ordinateurs pour PAO et pas de gros équipements)

A4. Épreuve d’histoire et géographie au baccalauréat
2ème année de correction pour le lycée Do Kamo :  bon déroulement et bonne expérience
Le niveau général en histoire et géographie en Nouvelle-Calédonie est plutôt bon (comme au brevet). On trouve de très bonnes copies : plusieurs  20/20 -même en série S.
2009 : bonne année, examen sur place, organisation mise en place avec le lycée Jules Garnier, très bonne expérience

A5. Groupe de travail lycée
Autour de Cynthia Debien-Van Maï, groupe très dynamique. Harry Lalie et Nicolas Kurotvitch sont intervenus après l’exclusion d’Olivier Houdan (suite à ses écrits) sur l’histoire néo-calédonienne récente et FP en lycée professionnel . Sortie du manuel en mars dernier : gros travail, documents  nombreux. La version numérique est donnée par Harry Lalie aux participants de la commission.
Le groupe autour d’Isabelle Amiot travaille sur les adaptations des programmes en seconde.

A6. Préparation Sciences Po
2 lycées privés de Nouvelle-Calédonie : Do Kamo et Anova (DDEC) cette année, avec le soutien très fort du Haut Commissaire.
Au départ, 32 élèves intéressés par la formation, il n’en reste que 8 ! Chacun est suivi par un professeur en particulier qui le fait travailler tous les mercredi après-midi. Beaucoup de travail en plus de la préparation du baccalauréat. Actuellement, 4 fiches de lecture à rendre par semaine. Puis choisir un thème de travail sur 6 semaines  (continuité événementielle) et dossier qu’il faudra présenter pour la  sélection pour Paris.
À Paris un oral à passer et avec condition sine qua non  : réussir le bac au 1er tour.
Sur les 8 en préparation, pas forcément les bons élèves ni du lycée général. La réussite passe par la motivation et se compte sur la durée : travailler toujours, toujours.

B. Les tests d’histoire et géographie à l’entrée en 6ème
Deux établissements n’ont pas envoyé leurs résultats : Eben Eza et Hnazianu
Le tableau général de l’Asee (sauf les 2 établissements) : résultats en histoire, géographie, français et mathématiques et le tableau par établissement ont été distribués.

Modifications à apporter au test pour 2011 :

  • Pas de changement, sur le sujet d’histoire
  • En géographie, placer les cartes différemment : planisphère, Océanie et population néo-calédonienne pour faire réfléchir un peu plus petit à petit les élèves.
  • Sur la carte du monde, demander à faire figurer les continents en couleur (une couleur/un continent) et  un rectangle où placer le nom du continent.
  • Reformuler certaines questions.  Exemple : remplacer « indique » par « nomme »
  • Grilles d’évaluation : faire figurer les colonne B et C sur les résultats finaux

Faire remonter au bureau pédagogique les attentes du secondaire concernant le primaire

Impératifs de connaissances

  • Les continents et océans
  • Les lignes imaginaires
  • Les points cardinaux
  • Les aires culturelles d’Océanie
  • Les périodes de l’Histoire dans l’ordre chronologique

Impératifs de vocabulaire

  • Placer, situer, localiser, repérer, indiquer, nommer
  • Chronologie, espace, région, pays,

Impératifs de méthode

  • Lecture de frise chronologique et placement de dates
  • Lire la légende d’une carte

C. Brevets blancs 2010
Le Brevet blanc Lifou et Maré en août
Histoire : Havila
Géographie : Taremen
Education civique : Hnaizianu
Repères chronologiques et spatiaux :  Havila

Le Brevet blanc de l’ASEE en octobre
Histoire : Hnaizianu
Géographie : Havila et Baganda
Education civique : Eben Eza
Repéres chronologiques et spatiaux : Taremen et Do Neva

D. Les nouveaux programmes 6ème en 2010

Certains établissements ne disposent pas d’un manuel par élève.
Programmes intéressants mais quelques difficultés de mise en application. Problème de se laisser déborder en temps et en documents : il faut partir des programmes officiels et s’y tenir ! Aller chercher des exemples de séquences sur internet.
Pour les 5ème en 2011, s’y préparer surtout en géo : thème du développement durable ; novateur mais très vaste ! Il faut choisir un angle pour le traiter, et partir d’une étude de cas puis faire une mise en perspective
Constat : moins de place aux programmes adaptés.

E. L’histoire des Arts
En 2010, option au brevet puis obligatoire en 2011 pour tous les élèves de troisième (coefficient 2). Il doit se dérouler sous forme d’un oral, travail en interdisciplinarité : Arts, histoire et géographie, français mais aussi technologie ou Sciences et Vie de la Terre (SVT).
L’IPR d’Arts a mis en place un groupe de travail, il faudra être à l’écoute mais ne pas seulement attendre, il faut se documenter, réfléchir et former les groupes de travail dans chaque collège.
Proposition de mettre en commun au sein de l’ASEE par ex. par le biais de Michel Malgouzou, animateur de français.
L’histoire des arts devient obligatoire du primaire au lycée et donc à organiser dès la 6ème c’est pourquoi les nouveaux manuels proposent des travaux dans ce sens. Ne pas négliger cet enseignement car « l’éducation artistique et la culture générale sont des éléments clés de l’ouverture au monde » (extrait du B.O)

Maryline Wagino et Marcel Coste